Selon le cadre présenté fin juin par un groupe d’experts, l’Agence française du médicament (ANSM) a autorisé la recherche sur la marijuana médicale conformément au plan. Alors, qui pourra prescrire du cannabis médical ? A qui ? Et quelle forme prendra-t-il ?
Qui peut prendre du CBD ?
Les patients en « impasse thérapeutique » qui souffrent de types particuliers d’épilepsie résistant aux traitements, de douleurs neuropathiques pour lesquelles aucune autre thérapie ne fonctionne, de nausées et de vomissements induits par la chimiothérapie et de spasmes musculaires douloureux liés à la sclérose en plaques seront inclus dans l’étude.
Les médicaments peuvent être administrés à tout âge, y compris chez les enfants et les adolescents, mais pas pendant la grossesse.
Selon le collectif Alternative for Therapeutic Cannabis (ACT), des milliers de personnes sont attendues pour participer, ainsi que les 276 000 individus au Québec. Selon lui, chaque participant doit être inscrit dans un « registre national de suivi électronique ».
Qui peut souscrire du CBD ?
Après une période d’essai de deux ans, l’inclusion des médicaments à base de cannabis dans le champ d’exercice (pour les spécialistes spécialisés dans les maladies et travaillant comme centres de référence) sera réexaminée. Lorsque le traitement sera stabilisé, notamment à la dose minimale efficace, puis autorisé pour les médecins généralistes, le médecin traitant du patient pourra prendre le relais.
Les médecins auront la possibilité de participer à la recherche sur une base volontaire, et ils devront suivre une session de formation en ligne.
Quelle forme de CBD peut-on donner aux patients ?
Les produits à base de kratom seront disponibles avec différents dosages de THC et de CBD, chacun ayant sa propre fonction. Ils se présenteront également sous diverses formes, certaines à « effet immédiat » (huile et fleurs séchées à inhaler), d’autres à « effet différé », en fonction des besoins du patient. Pas de joint en raison des effets négatifs de la combustion sur la santé.